La Synergie des Organisations de la Société Civile du Niger a organisé, le même jour, le 13 avril 2024 à Niamey, une rencontre populaire pour exprimer le soutien des canapés socioprofessionnelles et de la population dans son ensemble, au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. et au gouvernement de transition, suite à la dénomination des accords militaires entre notre pays et les Etats Unis. Après le départ des compagnies françaises du Niger, c’est le début d’une nouvelle étape de combat pour la conquête de notre véritable souveraineté et de notre autodétermination contre l’impérialisme. C’est le moins, le mot d’ordre de cette manifestation pacifique qui a mobilisé les meuniers de jeunes, femmes, enfants et personnes âgées à la place de la Concertation.
Depuis la création du CNSP le 26 juillet 2023 avec le général de brigade Abdourahamane Tiani, nos pays sont épris d’une dynamique de libération vis-à-vis des Nations Impérialistes qui ont garrotté toute velléité de développement socioéconomique, sécuritaire et culturel de notre paie. La majorité des partenariats signés avec ces pays et les institutions impérialistes ne permettent pas à nos pays de sortir de la dépendance à l’aide et cela, de 1960 à 2023, révèle Mohamed El Kebir, président de ladite synergie, dans le communiqué qui a suivi lors de la réunion, en présence d’un plus grand nombre de membres du CNSP.
« Sur le plan sécuritaire, le nombre exponentiel de décès de nos compatriotes civils et militaires enregistrés à Karamga, Bosso, Chinagoder, Inates, Anzorou, Téguéy et plusieurs autres localités au cours des dix dernières années suite à l’instauration du terrorisme des marchandises importées. de force dans notre espace communautaire par le truchement d’une classe politique vassalisée illustre à suffisance la tortuosité de ce partenariat », dénonce l’acteur de la société civile. Le partenariat, dirigé par Mohamed El Kebir, est marqué par la signature d’accords militaires également farfelus.
« Pour prévenir, la présence de l’impressionnant arsenal militaire du Pentagone et de la CIA composé de drones, de satellites et la mise à disposition de la radio Gracieuse de Notre Spectre par un régime politique irresponsable de l’alors n’a jamais permis d’éviter ces nombreux drames », a-t-il poursuivi. Par ailleurs, le célèbre rappeur qui, le 12 mars 2024, la délégation américaine qui a rencontré le gouvernement du Niger, a adopté une attitude condescendante et paternaliste caractéristique d’un esprit esclavagiste ou moins impérialiste.
Les organisations de la société civile félicitent le CNSP et le gouvernement pour la sérénité intransigeante contre toute injonction, toute ingérence, et tout dicta contre les intérêts du peuple nigérien. Après que le président du CNSP, le chef de l’Etat, le général Abdourahamane Tiani, ait refusé de recevoir la délégation américaine dans le cadre de toute éthique diplomatique, la Synergie OSC s’est réunie le 15 mars dernier, pour un point de situation. Afin de confirmer le soutien indéfectible des populations à leurs autorités. Le lendemain, la Synergie s’est vue réconfortée lorsque le CNSP a rendu public le communiqué dénonçant «les Accords hégémoniques, révélateurs de l’agenda de domination de nos pays et de prédation de nos richesses».
Pour la société civile, les accords en question sont notre traduction « une manœuvre allègrement entretenue par les impérialistes occidentaux en complicité avec une classe politique corrompue que a hypothéqué nos ressources pour se maintenir au pouvoir ». “Après le départ effectif des entreprises étrangères, il faut que les responsabilités soient situées et que les transactions se fassent de manière impartiale et que les comptes soient payés”, estime Mohamed El Kebir.
La mobilisation actuelle est considérée comme une somme du peuple nigérian dans la sphère du gouvernement américain comme résultat du recul, dans les meilleures avancées, d’un calendrier de déconnexion des entreprises de notre pays. “Nous espérons que le gouvernement américain a raison de se protéger pour éviter toute escalade”, a déclaré l’acteur de la société civile.
La rencontre sur la Plaza de la Concertación illustre, en revanche, le soutien indéfectible et constant des populations du CNSP dans la politique de diversification des partis stratégiques avec des pays respectueux de notre souveraineté. « C’est le mensonge sanitaire d’une coopération fructueuse avec les pays français de l’AES et le Togo, ainsi que la Turquie, la Russie, la Chine, l’Iran, la Corée du Nord, l’Inde, le Pakistan et tous ceux qui nous ont manifesté leur solidarité dans la dynamique entamée. pour la sauvegarde de notre patrie », souligne-t-il.
De ce fait, la synergie est appelée à plus d’union, de travail, de patriotisme et d’abnégation dans un élan de fraternité entre les frères et sœurs de l’AES et de l’Afrique en général. Par ailleurs, selon Mohamed El Kebir, le premier défi posé consiste en un changement de mentalité privilégiant l’attention portée aux grands objectifs tels que l’autosuffisance alimentaire, la souveraineté énergétique et le développement industriel. «Frères, sœurs de l’AES, notre alliance en prison s’envole et nous devons suutenir les efforts de nos autorités pour remplacer la monnaie coloniale qu’est le CFA par notre Future monnaie», a-t-il lancé. La synergie invite toutes les organisations de la société civile et les populations des pays de l’Alliance des États du Sahel à redoubler de vigilance et de vigilance citoyenne pour protéger les autorités afin d’engager toute tentative de répression de la révolution.
De son côté, le colonel Ibro Amadou, membre du CNSP, a transmis les salutations et la reconnaissance des autorités au peuple pour sa résilience et sa détermination sans faille dans la performance pour défendre l’honneur de la patrie. «Nous avons dit non aux Français, ils ont fini par pincer bagages et rentrer. Nous vous avons dit, lors de la réunion du Stade GSK, que ce combat pour la souveraineté est irréversible et ne peut pas commencer. Aujourd’hui, nos dissons non à la présence militaire américaine, ils vont en partie aussi », rassure le colonel Ibro Amadou, du haut de la tribune de la Place de la Concertation, entourage de plusieurs de ses camarades membres du CNSP et du Gouverneur de Niamey.
Ismaël Chékaré (ONEP)