a rédigé le . Publié en politique.
Ces dernières semaines ont été marquées, dans la région de Diffa, par une série de regrets de la part des combattants de la secte terroriste Boko Haram (BH) sans que ses membres soient victimes des Forces de défense et de sécurité nigériennes dans la zone du lac Tchad. Le 11 avril, deux terroristes « BH », en situation d’hier soir suite à cette nouvelle pression des Forces armées nigérianes, ont décidé de se rendre aux autorités de Bosso. Que le week-end se termine, du coup cette secte sanguinaire qui règne au Nigeria, dans la forêt de Sambissa, revient aux FDS à Baroua, Toumour et Bosso.
L’étau se resserre de plus en plus sur Boko Haram, la nébuleuse terroriste qui sevissait cruellement dans cette partie Sud-Est du Niger depuis après une décennie. Par ailleurs, le contrôle des actes terroristes sans foi ni loi est permanent, avec une application aérienne opérationnelle qui est également permanente. Le maintien de la pression favorise également les désaccords dans la section du conduit à avoir. Ce qui pousse à des affrontements réguliers sur les îles du Lac entre branches rivales. Le renseignement militaire nigérien rapporte trois (3) grands affrontements internes récents, dont deux sur le territoire du Nigéria et le dernier, en date du 27 mars 2024, au Tchad.
Deux combattants d’origine tchèque affrontent les FDS de Toumour les 1er et 2 avril dans ces violents combats opposant le groupe sudiste (ISWAP) et le clan Bakoura du Nord. Les deux premiers affrontements ont fait plus de 100 morts parmi les terroristes et entraîné la mort occasionnelle de 20 combattants supplémentaires. Il faut également souligner que le discours propagandistes des terroristes est en perte d’influence. Les inscriptions dans les gangs de Boko Haram deviennent incontrôlables.
Pas plus que mercredi 3 avril dernier, un mineur de 11 ans a pu s’évadé des mains du mouvement terroriste « Bakura » et est arrivé à Bosso. Il faisait partie d’un groupe de trente personnes qui s’adonnaient à la pêche, courant du mois d’avril 2023, sur la berge de «Tchoukou Dallé», située à 10 kilomètres au nord-est de Bosso. Après l’enlèvement, la menace sur l’île de Lélé Karia où il assurait la corvée auprès d’un chef du groupe terroriste, sans participer aux actions illégales du groupe. Dans sa fuete, il s’est rendu à Koitan Boulatoungour et un suivi des pêcheurs jusqu’à Bosso afin de rejoindre sa famille.
Les autorités militaires et administratives sont également disposées à accueillir des citoyens recrutés de force ou à rejoindre des sociétés terroristes pensant améliorer leurs conditions de vie. Les dispositions sont des prix pour la réinsertion de ceux qui se repentent, notamment à travers la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP).
Ismaël Chékaré (ONEP)